ScholarVox Université : Nouveautés : Philosophie http://univ.scholarvox.com <![CDATA[ Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88950947 Editeur : Les Editions l'Alchimiste

Magistral de lucidité et de profondeur, Simone Weil considérait elle-même ce livre comme son œuvre principale et la plus chère à ses yeux. Écrit en 1934, il demeure encore aujourd’hui d’une actualité criante et d’une clairvoyance transcendant les époques. L’autrice y dénonce les désillusions suivant les révolutions, l’oppression sociale, le gaspillage des ressources naturelles, la soumission de l’homme au capitalisme et à sa « nécessité » de croissance productive.

Proposant des réflexions et des issues tant concrètes que spirituelles, Simone Weil exhorte l’homme à penser par lui-même et à développer le monde de demain par un effort de conscience et une aspiration à une fondamentale liberté d’esprit.

Née en 1909, Simone Weil fut élève de l’École normale supérieure, disciple du philosophe « Alain », et agrégée de philosophie en 1931. D’abord enseignante en lycée, elle abandonne un temps sa carrière et travaille comme ouvrière, entre autres chez Renault. Militante syndicale et proche des milieux anarchistes, elle s’engage dans les Brigades internationales en 1936 et, malgré son dégoût de la guerre, part se battre en Espagne. Mais elle en revient désillusionnée. Elle quitte la France en 1942 pour New York et, enfin, Londres, où elle rejoint la résistance gaulliste pour la France Libre. Atteinte de la tuberculose, elle meurt le 24 août 1943 dans un sanatorium de Londres, âgée seulement de 34 ans.

Son œuvre est considérée comme l’une des plus marquantes du XXe siècle.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Figures du spiritualisme : De Biran à Boutroux ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88951897 Editeur : Editions Hermann

à partir de la fin des Lumières, la philosophie française élabore une nouvelle forme de métaphysique. Connue sous le nom de spiritualisme, celle-ci propose une véritable constellation d’auteurs et de gestes dont les différents aspects sont souvent peu connus. Cet ouvrage collectif propose un panorama de certaines figures du spiritualisme, de Biran à Boutroux, en passant par Gratry, Ravaisson, Lequier, Renouvier, Ollé-Laprune et Lachelier.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Le devoir de résister : Apologie de la désobéissance incivile ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952315 Editeur : Editions Hermann

Quelles sont nos responsabilités face à l’injustice?? Les philosophes considèrent généralement que les citoyens d’un État globalement juste doivent obéir à la loi, même lorsqu’elle est injuste, quitte à employer exceptionnellement la désobéissance civile pour protester. Les militants quant à eux, qu’ils luttent pour les droits civiques, contre les violences faites aux femmes ou pour le climat, jugent souvent que l’obligation première est de résister à l’injustice. En revisitant le concept d’obligation politique, Candice Delmas montre que le devoir de résister a les mêmes fondements que le devoir d’obéir à la loi. Des formes de désobéissance incivile, de l’aide clandestine aux migrants aux fuites de documents non autorisés en passant par l’écosabotage ou les cyberattaques, peuvent parfois être justifiées, voire moralement requises, même dans des sociétés démocratiques. C’est par ces moyens illicites et incivils que les Freedom Riders ont dénoncé la ségrégation aux États-Unis, que #BlackLivesMatter a révélé les violences policières ou #MeToo l’ampleur des phénomènes de harcèlement et des féminicides. L’incivilité interpelle, accuse, rend l’indifférence impossible et force à prendre parti. Qu’est-il légitime de faire pour défendre une cause juste dans un État de droit où elle est ignorée??

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Penser avec Edith Stein : De la phénoménologie à la métaphysique ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952758 Editeur : Editions Hermann

Edith Stein est connue en France comme auteur spirituel et personnalité doublement héroïque?: née juive, devenue chrétienne, carmélite, déportée et assassinée à Auschwitz pour son appartenance à Israël et au Christ. Mais on ignore le plus souvent qu’elle est une philosophe de tout premier plan, intellectuelle engagée dans le débat international?; formée par Husserl et condisciple de Heidegger, elle a produit une pensée originale qui assume les interrogations fondamentales?: y a-t-il une réalité au-delà de la conscience?? Quel sens a l’existence?? Qu’est-ce qu’une personne humaine?? Comment penser la différence sexuelle?? Quelles valeurs pour une éducation réussie?? Dans l’État moderne, comment articuler droits individuels et organisation sociale?? Les essais ici réunis veulent donner accès à la pensée philosophique d’Edith Stein, à son effort pour répondre, rationnellement, aux questions de notre temps. ?Avec les contributions de : Angela Ales Bello, Francesco Alfieri, Vincent Aucante, Christof Betschart, Sophie Binggeli, Bénédicte Bouillot, Brice de Malherbe, Éric De Rus, Michel Dupuis, Emmanuel Falque, Jean-François Lavigne, Hans-Rainer Sepp, Francesco Valerio Tommasi.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ René Major : la psychanalyse à venir ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952901 Editeur : Editions Hermann

Psychanalyste de renom, René Major est l’auteur d’une remarquable œuvre de pensée qui a ouvert, notamment grâce aux Cahiers Confrontation, un espace de dialogue entre la psychanalyse, la philosophie et la littérature, en élargissant ces échanges aux discours des sciences humaines. Selon le vœu formulé lors de la création en 2003 de l’Institut des hautes études en psychanalyse qu’il a présidé jusqu’en 2017, ses travaux ont relancé l’étude de la psychanalyse dans toutes ses composantes : cliniques, théoriques, éthiques. Lecteur éclairé des œuvres de Freud, Lacan et Derrida, René Major se distingue par la portée politique de sa réflexion qui analyse les symptômes individuels et sociaux, les nouvelles formes de violence et de cruauté dans la société. Accordant une attention particulière à la pulsion de pouvoir, sa réflexion s’est incarnée dans des engagements concrets, qu’il s’agisse de la politique de la psychanalyse face à la dictature et la torture au Brésil, de la guerre au Moyen-Orient, des maux de l’économie néolibérale ou de l’organisation des États généraux de la psychanalyse en 2000. Cet ouvrage réunit pour la première fois autour de cette œuvre unique psychanalystes, philosophes, historiens et critiques littéraires, qui entendent saluer le travail et l’enseignement de René Major, mais surtout penser avec lui cette « psychanalyse à venir » telle qu’il la rêve et l’imagine.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Métaphysique et sciences : Nouveaux problèmes ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952661 Editeur : Editions Hermann

La métaphysique de tradition analytique ou continentale est florissante. Elle n’est plus seulement travaillée comme objet de l’histoire de la philosophie, elle est redevenue sujet de l’activité philosophique et productrice d’œuvres nouvelles – qu'il s'agisse de la tradition dite continentale ou de celle dite analytique. Du côté « continental », hérité de Heidegger, c’est estimer que la métaphysique, en tant qu’enquête rationnelle sur l’être, doit être dépassée au profit d’un questionnement poétique. Du côté analytique, hérité du Cercle de Vienne, et notamment de Carnap, c’est prolonger l’œuvre de philosophes qui estimaient que la logique symbolique nouvellement façonnée devait permettre d’établir le fait que tous les énoncés métaphysiques étaient dénués de sens. L’apologiste de la science que fut Carnap, tout comme son pourfendeur que fut Heidegger, ont l’un et l’autre convergé sur un même mot d’ordre : « le dépassement de la métaphysique ». Ce renouveau actuel est donc d’autant plus étonnant que ces deux courants se réclamaient l’un et l’autre de l’héritage de Kant, lequel récusait déjà la triple ambition de la métaphysique théorique à connaître rationnellement la surnature, les choses en soi et les faits ultimes constituant la nature. Cet ouvrage, qui réunit d'éminents spécialistes de la question, propose ainsi un état des lieux de la réflexion métaphysique contemporaine.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Qu'est-ce que la phénoménologie ? : Réflexions à partir de Husserl, Arendt et Levinas ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952862 Editeur : Editions Hermann

Peut-on élucider le sens de la phénoménologie?? La première section est consacrée à Husserl, la seconde à Hannah Arendt et la troisième à l’expérience phénoménologique d’autrui. La première partie vise à montrer que la phénoménologie de Husserl porte en elle des thèmes par lesquels elle se soustrait au cadre métaphysique dans lequel elle s’est formée. La deuxième partie prétend que la phénoménologie politique de Hannah Arendt conduit à une mise en question de l’idéologie des droits de l’homme mais aussi à une justification de l’idée des droits de l’homme. Cette section comprend en elle la reproduction d’un débat oral qui avait eu lieu sur France culture entre Claude Lefort, Alain Finkielkraut et Robert Legros. La troisième partie porte sur l’expérience phénoménologique d’autrui. Elle montre que cette expérience prolonge et renouvelle d’une part la conception kantienne de l’expérience du proprement humain, et d’autre part la conception tocquevillienne de l’expérience du semblable. L’examen de l’expérience phénoménologique d’autrui s’achève par une confrontation entre Arendt et Levinas.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Cahiers critiques de philosophie, n° 24. Georges Navet, le fil clandestin de la fiction ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88951607 Editeur : Editions Hermann

Silvana TOTORA : Miguel Abensour : une pensée insurgeante Sara FADABINI : Identités rhizomatiques. Sur quelques thèmes deleuziens chez Édouard Glissant Cezary VODZInSKI : Ombres et lumières du mal Friedrich NIETZSCHE : Fatum et histoire (1862) ; Vouloir libre et Fatum (1862) Patrice VERMEREN : Pour Georges Navet. Cérémonie d’Adieu. Suivi de G. Navet Le gouvernement de la philosophie Stéphane DOUAILLER : En proie à un abécédaire inépuisable. Patrick VAUDAY : Pourquoi la littérature ? Bruno CANY : Hommage du département de philosophie. Edouard CASLETON : L’intelligence discrète de Georges Navet. Quelques souvenirs. Marcos GARCIA de la HUERTA : Hasta siempre, Georges Navet. Silvana RABINOVITCH : Pierre Leroux, auteur du livre de Job. A propos de certains précurseurs de Georges Navet. Louise FERTE : Sur quelques lectures dixneuviémistes de Georges Navet : François Guizot et Edgar Quinet. Claudia GUTIERREZ OLIVARES : Georges Navet lecteur de Miguel Abensour Renzo RAGGHIANTI : Entre Montaigne et Péguy : le bergsonisme de Thibaudet Chantal GAILLARD : Georges Navet et la Société Proudhon : une fidélité active. Bibliographie de Georges Navet. Georges NAVET : Cahiers (Georges Navet au département de philosophie de Paris 8). Natalia PRUNES : Rapports historiques de pouvoir dans l’histoire de la langue espagnole. Patrice VERMEREN : A propos de L’écart absolu : Miguel Abensour de Gilles Labelle.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Dialectique du bien commun : La pensée politique de Gaston Fessard ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88951746 Editeur : Editions Hermann

Gaston Fessard (1897-1978) fait partie des penseurs politiques qui se sont livrés à une actualisation de l'antique notion de bien commun. Cette actualisation, qui s'opère au croisement de la philosophie hégélienne et de la théologie chrétienne, confère à la notion de bien commun une fonction à la fois de compréhension historique et de discernement politique. Fessard montre par exemple en quoi la dialectique des catégories du bien commun explique la destinée des sociétés depuis la Révolution française jusqu'au conflit des idéologies qui traversent le XXe siècle. Il expose également la manière dont la dialectique de ses contenus fournit des critères pour juger du gouvernement de Vichy et fonder une résistance en conscience au pouvoir du maréchal Pétain. Cet ouvrage présente la pensée du bien commun de Fessard à travers ses sources (Thomas d'Aquin, Hegel et Marx) et concepts, son application durant la Seconde Guerre mondiale, les controverses dans lesquelles elle fut impliquée (avec Kojève et Mounier) ou par rapport auxquelles elle mérite d'être située (querelle du personnalisme). Il propose aussi une actualisation critique de cette pensée politique, quant au rôle international de l'Eglise ou encore aux exigences de la démocratie. Car Fessard n'invite pas seulement à jeter un regard rétrospectif sur de "sombres temps", mais également à examiner notre propre actualité historique.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Maurice Blondel : La sainteté de la raison ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952641 Editeur : Editions Hermann

«?La véritable philosophie est la sainteté de la raison. La volonté nous aliène et nous assimile à sa fin, l’entendement nous assimile et nous acquiert son objet?: voilà pourquoi, en nous donnant à Dieu par un dévouement total, nous pouvons le mieux pénétrer par le regard?; la pureté du détachement intérieur est l’organe de la vision parfaite. On ne peut le voir sans l’avoir, l’avoir sans l’aimer, l’aimer sans lui apporter l’hommage de tout ce qu’il est, pour ne retrouver en tout que sa seule volonté et sa seule présence. Ce qu’il est, nous voulons qu’il le soit, quoi qu’il nous en coûte?; et ainsi ce qu’il est en soi, il le devient en nous.?» SI l’on en croit l’aveu de Maurice Blondel, il y aurait dans sa réflexion philosophique un chemin de sainteté, voie étroite vers l’Amour qu’emprunte le philosophe d’Aix. Pour tenter d’en saisir le sens, le présent ouvrage entend réexaminer l’ensemble du projet philosophique blondélien au regard de cette nouvelle perspective.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Imaginer selon Paul Ricoeur : La phénoménologie à la rencontre de l'ontologie sociale ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952001 Editeur : Editions Hermann

L’importance de l’herméneutique pour Ricœur nous a fait sous-estimer le rôle de la phénoménologie dans sa pensée. Une lecture attentive de son œuvre montre qu’au contraire, lorsqu’il s’agit de l’imagination, Ricœur défend une perspective proprement phénoménologique. Celle-ci, esquissée par Ricoeur dans sa traduction française des Ideen I, met en avant la capacité de neutralisation de l’imagination et se révèlera indispensable à sa philosophie de la volonté des années 1950-1960. Mais c’est dans les années 1970 que Ricœur va développer une ontologie sociale, que Luz Ascarate met en dialogue avec la nouvelle génération de la Théorie critique, autour du concept d’utopie. Cette ontologie est fondée sur une phénoménologie de l’imagination approfondie dans des textes encore inédits. Dans ces textes, Ricœur montre que l’imagination est d’autant plus chargée d’implications ontologiques qu’elle est neutralisante et éloignée de la réalité empirique. Grâce au pouvoir ontologique de l’imagination pour la constitution de l’espace social, l’utopie peut constituer de nouvelles réalités sociales.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Matière sociale : Esquisse d'une ontologie pour les sciences sociales ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952639 Editeur : Editions Hermann

Ce livre propose une ontologie adaptée aux sciences sociales, à leurs objets et à leurs méthodes. Les catégories proposées s’appuient sur les travaux de l’auteur, mais l’objectif du livre est avant tout d’explorer les possibilités de faire apparaître un espace théorique commun de ces sciences, au-delà des divergences théoriques, des différences disciplinaires ou thématiques, et de la diversité considérable des vocabulaires. Les entités, les processus et les relations constituent les entrées complémentaires sur la base desquelles sont élaborées les catégories présentées, avec une attention particulière au niveau intermédiaire des phénomènes situés entre les interactions et les processus collectifs très massifs. Les notions de réseau, de collectif, de sphère d’activités et d’institution sont définies à partir de ce niveau intermédiaire et sont ensuite déployées sur d’autres niveaux d’analyse. L’ouvrage met l’accent sur les phénomènes d’émergence de formes sociales complexes au sein d’un espace à trois dimensions (masse, durée, généralité) qui généralise la classique distinction entre micro et macro souvent discutée par les sociologues et les typologies des durées élaborées par les historiens. Les catégories proposées sont toujours appuyées sur des travaux empiriques et associées à des méthodes d’enquête.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Explorer les contradictions : Paraconsistance et dialéthéisme ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88951874 Editeur : Editions Hermann

Le principe de non-contradiction est un axiome logique fondamental, que les logiciens classiques ont érigé en loi de la pensée. Quelques paradoxes, comme ceux de l’autoréférence, suggèrent cependant que certaines contradictions seraient réelles. En travaillant sur ces énoncés incohérents ou contradictoires, les logiques paraconsistantes démontrent qu’il est parfois rationnel d’être incohérent. Et qu’il existe des énoncés qui ne sont ni-vrais-ni-faux ou d’autres qui sont à la fois vrais-et-faux. Jusqu’à quel point, dès lors, la cohérence peut-elle encore servir de critère à la vérité ? Réunissant quelques textes phares de Graham Priest, l’une des têtes de file du mouvement paraconsistant moderne, le présent livre introduit le lectorat français aux problématiques soulevées par la paraconsistance et par la philosophie d’un des plus grands penseurs de ces cinquante dernières années.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Imaginaire et neurosciences : Héritages et actualisations de l'oeuvre de Gilbert Durand ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88951999 Editeur : Editions Hermann

Dans les années 1960, Gilbert Durand, marqué par Gaston Bachelard, a développé une conception globale, complexe, transdisciplinaire de l’imagination, centrée sur le mythe langagier et les langages visuels. Parallèlement à Claude Lévi-Strauss, qui mettait en avant la notion de structure mythique et d’enracinement neuronal de la culture, Gilbert Durand opta pour un « structuralisme figuratif » où la signification des images, tout en s’enracinant dans le biologique, relevait aussi d’une symbolisation, plus proche des psychanalyses et de Gaston Bachelard que de la sémiotique. L’imagination et ses œuvres individuelles et collectives sont la résultante d’un « trajet anthropologique » qui s’étend des soubassements neurobiologiques aux matrices des mythes sociaux et religieux et vice versa. Plus de 50 ans après, les avancées des sciences physiques et biologiques, neurologiques et cognitives permettent de jeter un regard nouveau sur l’ensemble des fonctions mentales, et sur les théories modernes du vivant et du cerveau. En quoi ces savoirs nouveaux éclairent-ils l’imagination et l’imaginaire, dans quelle mesure viennent-ils converger avec les références anciennes de Gilbert Durand, quelle nouvelle anthropologie post-durandienne de l’imaginaire peut-on voir émerger ?

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ La philosophie de Francis Ponge : La révolte des choses contre les mots ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952149 Editeur : Editions Hermann

Francis Ponge, souvent qualifié de poète des choses ordinaires, écrit sur la chèvre, le savon, le crottin… Il tente ainsi, hors de tout procédé rhétorique et de toute technique poétique, d’entrer dans les choses comme telles ou telles qu’elles sont. Mais ce «?telles qu’elles sont?», souvent nous en faisons un «?telles qu’elles nous paraissent être?» à nous-mêmes, nous qui ne savons pas réellement rendre compte de la part sensible des choses. Comment comprendre alors cette immersion dans un univers sensible que l’on sait par avance hors des choses?? Cette immersion s’inscrit-elle dans une lecture philosophique de la réalité, une sorte de réduction phénoménologique merleau-pontienne, ou dans une vision naturaliste du monde faisant de la nature un principe fondamental, à la manière de la religion naturelle de Diderot ou de l’écriture naturaliste de Zola?? Francis Ponge écrit-il pour montrer les lacunes du langage courant, ou au contraire pour mettre en place un autre langage?? Écrit-il ou est-il dans une tentative d’écriture comme tous ces écrivains, tels Sarraute, Blanchot ou Beckett, qui résistent à l’écriture en écrivant??

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Langages de la phénoménologie : Expression, description et rhétorique, de Husserl à Blumenberg ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952242 Editeur : Editions Hermann

La phénoménologie vise à décrire les choses mêmes telles qu'elles se donnent à la conscience, sans y ajouter des éléments tirés d'héritages métaphysiques ou d'interprétations traditionnelles. Mais à cette fin, elle doit élucider le langage dans lequel elle tend à réaliser ce programme. Ce langage peut-il consister en une expression "pure", spontanée, ou doit-il se démarquer des usages quotidiens ? N'est-il pas nécessairement marqué par une histoire, et n'obéit-il pas, qu'il le veuille ou non, à une rhétorique ? Ne reconnaît-on d'ailleurs pas la phénoménologie à un certain style ? De telles questions n'ont été ignorées ni par Husserl, ni par Heidegger, ni par Merleau-Ponty, ni par Ricoeur, ni par Hans Blumenberg, ni par Marc Richir – autant d'auteurs ici étudiés pour les réponses très variées qu'ils y ont apportées, pour la façon dont ils ont thématisé le rapport de la philosophie à son médium linguistique et au langage ordinaire, les modalités de la description, l'histoire de la rhétorique ou encore les apports possibles de la littérature (Goethe, Claude Simon...), de l'herméneutique, de la linguistique (Jakobson) et de l'art en général. Les études réunies ici explorent ces "langages de la phénoménologie", avec aussi la traduction d'un texte inédit en français de Hans Blumenberg sur le traitement husserlien des "significations occasionnelles". Avec les contributions de: Nicola Zambon, Christian Sommer, Laura Paulizzi, Inga Römer, Jean-Claude Monod, Manfred Sommer, Ekaterina Odé, Hans Blumenberg.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Le commencement à venir ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952295 Editeur : Editions Hermann

Le commencement a déjà eu lieu, et pourtant il est encore à venir, signe que le commencement véritable, de qui dépend ensuite le cours entier de notre existence, et son sens, a été manqué. Ce que nous appelons sens tient dans cette direction qui tourne, ou retourne, l’existence vers ce commencement à venir, pour aller de l’impoétique vers le poétique, de la souffrance vers la joie, ou de la mort future vers la vie sans cesse recommencée. A la littérature de décrire alors le pluriel des possibles que nous pouvons éprouver, à la philosophie de montrer leur dissymétrie ou la promesse de leur dissymétrie, et à la théologie de justifier cette promesse et dire au nom de qui nous allons vers notre naissance. La philosophie qui est à faire, c’est celle de Lazare.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ L'éthique et le comportement rationnel : la moralité et la théorie du comportement rationnel ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952528 Editeur : Editions Hermann

Si l’éthique porte une exigence d’universalité, comment peut-elle s’accommoder de la particularité des valeurs et des intérêts?? Tel est le problème, bien connu depuis Kant, auquel se confronte ici John C. Harsanyi. Pour résoudre les tensions intrinsèques à la rationalité normative, Harsanyi aborde l’éthique en mathématicien?: il utilise la théorie des jeux et les probabilités pour renouveler les méthodes de la philosophie morale. Il produit ainsi une éthique ancrée dans le réel, qui concilie l’exigence de rationalité, donc d’universalité, et la prise en compte de la singularité des valeurs et des intérêts. Pour introduire à l’une des théories morales les plus marquantes du dernier demi-siècle, ce livre réunit plusieurs textes, traduits pour la première fois en français?: l’article fondateur «?La moralité et la théorie du comportement rationnel?» et les écrits initialement regroupés sous le titre Essais sur l’éthique, le comportement social et l’explication scientifique.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Pour une médecine humaine : Étude philosophique d'une rencontre ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952828 Editeur : Editions Hermann

La médecine se trouve actuellement à une croisée des chemins?: on peut craindre que le développement extraordinaire de sa technicité, qui en permet les prouesses, se fasse au détriment de son humanité. Pourtant une médecine humaine est possible?: fondée sur la personne et non pas seulement sur la maladie et le traitement des symptômes, la pratique médicale repose essentiellement sur une rencontre entre un soigné et un soignant. C’est ce face-à-face fondateur, cette relation qui instaurent la possibilité du soin. Et c’est à partir de cette rencontre que la pratique médicale, même assistée de nouveaux outils technologiques qui autorisent l’émergence d’une télé-médecine, doit être repensée. Quel doit être le nouveau paradigme du soin?? Écrit par un médecin, c’est à cette question que ce livre essaie de répondre, en proposant un aller-retour entre philosophie et médecine?: définissant d’abord les conditions d’une pratique humaine du soin, il pose ainsi les fondements d’une Médecine de la Personne, qui est devenue un enjeu sociétal majeur.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ L'Etat de droit et la mesure de la propriété ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952527 Editeur : Editions Hermann

Quel est le sens de l’État de droit (le rule of law en anglais ) ? Le fait d’assujettir les droits de propriété à des limitations résultant de réglementations environnementales ou sociales qui en restreignent l’usage constitue-t-il une violation de ce principe ? Le rôle de l’État de droit est-il de protéger la propriété possédée par les individus contre l’intrusion de telles réglementations ? Ou bien doit-on considérer que les législations environnementales et sociales sont aussi du droit et que l’État de droit doit les protéger au même titre et au même degré que les droits de propriété tout en les mettant en balance avec ces derniers ? C’est à ces questions que Jeremy Waldron tente de répondre dans ce cycle de conférences en opposant une conception substantielle qui exige la suprématie d’un droit « non fait » sur la volonté politique, à une conception qui comprend ce principe de l’État de droit en termes de garanties procédurales.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Penser par maximes : La Rochefoucauld dans la République des Lettres ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952768 Editeur : Editions Hermann

Les Réflexions ou sentences et maximes morales de La Rochefoucauld inaugurèrent une nouvelle forme de pensée morale dont il importe de prendre la mesure. Mieux que quiconque, La Rochefoucauld a donné une vitalité extraordinairement décapante à un ensemble de formes brèves qui existaient certes avant lui, mais dont il a su découvrir et expérimenter des potentialités insoupçonnées. La présente enquête collective vise, en premier lieu, à mieux cerner ce qui fit la singularité des Maximes, et à montrer comment elles marquèrent l’avènement de nouvelles ressources de la pensée morale, avec lesquelles d’autres genres, d’autres styles et d’autres visions de l’homme ne cesseront d’entrer en résonance et en débat. On y essaie plus largement de ressaisir, par l’examen de quelques points d’inflexion caractéristiques, depuis le moment propre à La Rochefoucauld jusqu’à l’époque contemporaine, ce qu’a pu signifier l’art de penser par maximes, en faisant varier les points de vue sur les questions et les valeurs qui leur furent associées. Chemin faisant, en interrogeant les aventures de la Maxime, c’est toute une culture de l’esprit et tout un pan de la vie morale que ce livre s’emploie à sonder.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Solus ipse : Phénoménologie de la solitude ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952993 Editeur : Editions Hermann

En philosophie, la question de la solitude a toujours été laissée à sa solitude de question. Les hommes n’ont cependant jamais manqué ni de se trouver ni de se penser seuls. Certes, nul d’entre nous n’est seul à être ni seul à être seul. Mais chacun est pour lui-même le seul non seulement à se sentir l’être, mais encore à connaître le double principe présidant à l’être seul. Car seul l’être peut être seul et seul l’être seul peut être. Sous cette lumière crue, une fois dépouillée de ses oripeaux que sont l’isolement et l’esseulement auxquels on la réduit aussi fréquemment qu’injustement, la solitude nue pourrait bien s’avérer le nom approprié de l’être et le dernier mot de l’individuation de l’ego. C’est là du moins la chose même que doit nous faire voir une phénoménologie de la solitude qui puisse entendre ces deux mots : solus ipse.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Du consentement à l'être : et autres textes ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88951768 Editeur : Editions Hermann

Lorsque Aimé Forest publie en 1936 son premier ouvrage de philosophie, Du consentement à l’être, il s’inscrit déjà dans une double tradition intérieure au réalisme spirituel et métaphysique : l’intériorité de l’esprit, issue de Maine de Biran et, plus en amont, de la philosophie française, et l’intériorité de l’être, propre au thomisme, et, plus largement, à la tradition médiévale. Ce maître ouvrage inaugure l’approche réflexive du réalisme métaphysique. Il n’est pas l’étude critique de l’opposition de deux systèmes philosophiques, l’idéalisme et le réalisme ; il s’agit surtout de refaire de l’intérieur « l’itinéraire qui conduit l’esprit à poser le problème métaphysique et l’amène à la croisée inévitable où se séparent conversion idéaliste et consentement à l’être ». C’est que pour Forest, l’être est accessible au regard de la sagesse qui se forme dans la lumière spirituelle du consentement, qui est attention, docilité, recueillement et reconnaissance.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ La constitution de la démocratie : Égalité et communauté chez Ronald Dworkin ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952070 Editeur : Editions Hermann

D’où la démocratie tire-t-elle sa valeur?? De ce que le plus grand nombre y exerce le pouvoir politique?? Ou bien de la protection des droits et des libertés que ses institutions législatives, exécutives et judiciaires garantissent à chaque personne?? Connu en France en tant que philosophe du droit, penseur du libéralisme et des fondements de la justice sociale, Ronald Dworkin a aussi développé une conception originale de la démocratie. Pour lui, la démocratie n’est pas une procédure, mais une communauté, organisée autour des principes de participation, de réciprocité et d’indépendance éthique. Ces principes politiques et moraux sous-tendent la constitution et informent les relations entre ses citoyens. C’est pourquoi l’opposition entre autogouvernement et protection des libertés relève d’une fausse alternative : les juges constitutionnels, en particulier, qui ont la charge d’interpréter le sens et l’étendue des droits, ne s’opposent pas à la réalisation de l’idéal démocratique. Au contraire : pour Dworkin, leur rôle est d’assurer que la communauté se gouverne conformément à ses principes et demeure, ainsi, une démocratie authentique.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Phénoménologie des émotions ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952787 Editeur : Editions Hermann

Un sujet peu exploré dans la phénoménologie husserlienne est encore à ce jour le champ des émotions, longtemps minoré. Or la publication du volume des Husserliana « Sentiment et valeur » montre que les émotions sont un thème qui préoccupa Husserl durant toute sa vie. La raison de cette invisibilité est moins son manque d’importance aux yeux du phénoménologue que la difficulté de lui trouver une place cohérente. Si les actes cognitifs (perceptifs, judicatifs, mémoriels, imaginatifs) représentent souvent le cas d’étude privilégié eu égard à la visée de connaissance qui y apparaît en majeur, les affects (émotions, volitions, valeurs) obéissent à une autre logique ou, du moins, à une logique plus complexe : non seulement descriptive, mais aussi génétique-dynamique. Ce qui se joue avec les émotions est moins la connaissance d’un objet que les tensions, les satisfactions et les déceptions propres aux processus vécus des forces psychiques et de leurs valeurs pour le sujet. Un tel défi est ici relevé. On identifie les lieux où les émotions entrent en scène en esthétique, dans la pragmatique de l’action et en philosophie de l’esprit, en lien avec sciences cognitives et phénoménologie. Dès lors se profile une ligne directrice nouvelle autour de la complexité de la dynamique émotionnelle et de l’obsolescence conséquente du clivage cognition-émotion.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Ravaisson et le problème de la métaphysique ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952872 Editeur : Editions Hermann

Le spiritualisme ravaissonien, loin d’être une étiquette répondant à des besoins de classification historique, ouvre l’horizon d’une refondation de la métaphysique au cœur du XIXe siècle français. À partir de la lecture de la Métaphysique d’Aristote, Ravaisson élabore une critique de ce que l’on peut nommer les « métaphysiques de la séparation », dont le point de départ se trouve dans les écrits du stagirite. Il s’agira dès lors de déployer une philosophie qui affirme l’identité de l’être et de la pensée, par-delà toute transcendance et tout dualisme. C’est ainsi que le problème de la métaphysique peut être posé : peut-on surmonter les apories léguées par la Métaphysique d’Aristote, et suturer la disjonction de l’être et de l’étant, de la nature et de l’esprit, ou encore de l’homme et de Dieu ? Faut-il au contraire considérer que la séparation définit le geste inaugural de la métaphysique ? Ravaisson, en refusant cette dernière possibilité, élabore une philosophie qui s’inscrit contre l’idéalisme transcendantal de Kant ou le positivisme de Comte, et plus largement, contre toute tendance matérialiste de la pensée. Ainsi, l’unité perdue de la métaphysique, soit sa possibilité, doivent être recherchées en questionnant l’héritage d’Aristote, afin de déterminer s’il s’agit de penser avec, ou contre celui-ci.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Innovations : Une enquête philosophique ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952007 Editeur : Editions Hermann

Se substituant à ce qu’on appelait autrefois le progrès, la notion d’innovation s’est imposée dans tous les secteurs de l’activité humaine. On a pris l’habitude de qualifier d’innovante toute forme de changement qui semble susceptible d’améliorer quelque chose à l’activité humaine, sans pour autant penser philosophiquement la signification de ce changement. Tandis que l’économie industrielle dopée par la technologie a réalisé la prophétie émise par l’économiste Schumpeter, la notion d’innovation a elle-même évolué, devenant protéiforme. En enrôlant massivement les méthodes pour innover, actuellement se multiplient les tiers-lieux destinés à opérer ce changement. Mais progrès et innovation ne sont pas synonymes, et à bien des égards celle-ci dément les promesses affichées par celui-là. Aujourd’hui, les crises qui se produisent sur la toile de fond des transitions en cours conduisent à repenser le rôle dévolu à l’innovation, et invitent à décider si elle peut accompagner le monde qui vient. La difficulté est que ce qui la rend spécifique et intéressante, sa « sauvagerie » même, la rend peu aisée à dépasser. Cet ouvrage éclaire les questions qu’elle soulève, en les traitant sur les plans épistémologique et pratique.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Plan des travaux scientifiques nécessaires pour réorganiser la société ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952807 Editeur : Editions Hermann

Qui veut s’initier à la pensée de Comte est d’ordinaire renvoyé aux deux premières leçons du Cours de philosophie positive. Mais n’est-ce pas s’exposer à s’interdire de comprendre ce que Comte a poursuivi sa vie durant ? Le Cours ne faisait pas partie du programme que le jeune polytechnicien s’était fixé alors qu’il n’avait que vingt-quatre ans, mais qu’il n’a jamais perdu de vue. Si Comte a toujours désigné le texte ici réédité comme son opuscule fondamental, c’est qu’il offre la meilleure voie d’accès à l’ensemble de son œuvre. Comme l’indique le titre, on y trouvera les deux thèmes qui n’ont cessé d’alimenter sa réflexion : la science et la société. À une époque où il semble qu’on ait oublié jusqu’à l’existence d’une politique positive, il n’était pas inutile de rappeler que, pour le positivisme, philosophie politique et philosophie des sciences s’appellent l’une l’autre.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Souvenirs ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952997 Editeur : Editions Hermann

Souvenirs, proposé ici dans une traduction inédite, est l’un des derniers textes publiés par Rawls. Ce petit texte atypique écrit en 1997, attachant, drôle et parfois émouvant, est sans doute l’un des écrits les plus personnels de Rawls. Au-delà du caractère autobiographique de ce livre, Souvenirs propose aussi une typologie comparative des grands intellectuels de la fin du xxe siècle, et cherche à définir ce qui constitue une écriture proprement philosophique – une écriture dans laquelle l’entourage du philosophe et sa communauté intellectuelle jouent un rôle prépondérant. Traduit de l'anglais et édité par Ophélie Desmons et Sequoya Yiaueki.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ L'irréductible : Essai sur la radicalité en phénoménologie ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952593 Editeur : Editions Hermann

Depuis son avènement au début du xxe siècle, la phénoménologie a rallié, dans une fidélité plus ou moins grande à Husserl, son fondateur, des auteurs aussi différents que Heidegger, Scheler ou Fink – non sans que chacun ait d’abord pris la mesure de l’ambition d’un projet qui consistait à réaffirmer le sens de la philosophie en lui assignant pour objet un certain absolu, jugé comme tel «?irréductible?». Les philosophes français, dont Sartre, Merleau-Ponty, Levinas, Derrida, Henry, Marion, ont tous eu à cœur de renouveler à leur façon la phénoménologie, en interrogeant à nouveaux frais ses enjeux. En revenant sur l’histoire de ce courant, Paul Audi montre que la plupart de ces penseurs ont suivi un même ordre de mission – que Sartre formule ainsi dans son tout premier texte phénoménologique, en 1934 : «?Soyons plus radicaux?». Pourquoi et comment ce devoir de radicalité a-t-il pris auprès d’eux le statut d’un mot d’ordre?? Quels enseignements devrions-nous aujourd’hui en tirer?? Une de ces leçons ne revient-elle pas à dire que si, en phénoménologie, la demande de radicalité a bien sa raison d’être, elle n’en révèle pas moins les limites de la discipline – des limites qui pourraient bien expliquer pour partie son essoufflement actuel??

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Le silence des sirènes : Walter Benjamin et le mythe ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952391 Editeur : Editions Hermann

Dans la pensée de Walter Benjamin, le mythe est-il seulement une source de danger et de séduction contre laquelle l’homme moderne devrait se protéger à tout prix?? Par une approche qui convoque la philosophie, l’anthropologie et la sociologie, ce livre montre que la réponse à cette question est loin d’être tranchée. Le diagnostic que, au fil de ses œuvres, Benjamin dresse sur l’appauvrissement de l’expérience moderne est de fait indissociable du problème posé par le mythe, en tant que porteur d’un savoir que la modernité ne sait plus reconnaître et encore moins accepter. La confrontation avec Scholem et Kafka indique que, pour Benjamin, ce savoir relève du langage et participe de ce récit grâce auquel l’individu peut penser son existence au sein d’une histoire commune, d’une tradition avec laquelle la modernité semble toutefois vouloir en finir.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Le collectif et ses énigmes ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952293 Editeur : Editions Hermann

Peut-on aujourd’hui prendre la mesure de l’énigme du collectif?? Dynamique collective de type «?Nuit debout?» ou mouvement des «?Gilets jaunes?» : cet ouvrage marque d’abord les exigences conceptuelles auxquelles la pensée des collectifs contemporains doit répondre, à la frontière de la sociologie de l’action (depuis Simmel) et de la philosophie française du mouvement (depuis Bergson). Se révèle ainsi ce qui détermine – ce qui borne – cette pensée contemporaine : sa subordination du collectif à une condition sociale (B. Latour, L. Quéré), humaine (Arendt, Dewey, Levinas) ou encore vitale (Deleuze-Guattari). Affranchir le collectif de ces conditions, caractéristiques de la tradition sociologico-philosophique : voilà qui invite à explorer les énigmes des corps discrets qui, entre et autour de nous, refusent «?ce que nous sommes?».

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Durkheim et la (re)naissance du projet sociologique : suivi de Remarques sur les origines de la sociologie ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88951777 Editeur : Editions Hermann

Cet ouvrage entend montrer que si Durkheim a eu pour projet d’achever l’émancipation de la sociologie vis-à-vis de la tradition philosophique, les préoccupations proprement philosophiques et tout particulièrement morales et pédagogiques ne l’ont cependant pas quitté. C’est sans doute dans des présupposés d’ordre philosophique que s’enracine l’ambition sociologique elle-même. La (re)naissance du projet sociologique exprime la dette de Durkheim à l’égard de Saint-Simon et de Comte, avec lesquels, malgré les divergences, Durkheim n’a jamais rompu ses attaches.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ L'existence élargie : Essai sur l'existant, le vécu, le vivant ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952542 Editeur : Editions Hermann

L’analyse et le développement du concept d’existence ont constitué un des enjeux philosophiques majeurs de la seconde moitié du xxe siècle en Europe. Or, ces divers courants philosophiques reposent fondamentalement sur une «?double économie de la rareté?». Ils affirment en effet, d’une part, que seul l’homme existe, et, d’autre part, qu’il n’existe que rarement. Que faire d’une telle radicalité, en ce début de xxie siècle, à l’heure où la plupart des problèmes qui semblent se poser à nous relèvent de ce que nous nommons plutôt la vie?? Comment considérer, sans avoir à abandonner une telle perspective, les questions que celle-ci ouvre, à savoir celles relatives au vécu (celles de l’ordinaire ou de la quotidienneté contre toute logique de l’authenticité) et plus encore celles relatives au vivant (au sein d’un contexte animalier et environnemental tendu)??

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Ethique ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88951860 Editeur : Editions Hermann

La philosophie de G.?E. Moore est l’une des principales sources d’inspiration des réflexions contemporaines sur la morale. Ethics, publié en 1912, ne se contente pas de reprendre les thèses sur ce sujet présentées quelques années plus tôt dans Principia Ethica, mais élabore des analyses originales sur l’utilitarisme, le libre arbitre ou l’objectivité des jugements moraux. Moore, l’un des fondateurs de la philosophie analytique, s’y attache, en privilégiant la clarté des concepts et la rigueur du raisonnement, et défait certains préjugés ancrés dans notre pensée morale tels que : “le bien est un, tandis que le mal est multiple”, ou encore : “le bien implique toujours un devoir”. Cet essai riche et concis, devenu un classique, est ici traduit en français pour la première fois. Il conserve, un siècle plus tard, une actualité inentamée.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ De l'éclat du monde : La «valeur» chez Marx et Nancy ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88951710 Editeur : Editions Hermann

Confronté au «?fait?» de la disparition globale du monde, la pensée doit poser la question, comme si c’était la première fois, de ce que nous voulons tous du monde et de ce que le monde veut de nous, s’agissant non seulement du monde occidental – ce monde-là n’existe plus –, mais du monde entier. En d’autres termes, la tâche qui consiste à penser dans le sillage de la mondialisation et de la destruction du monde qu’elle induit est de repenser le sujet «?monde?», ou plus précisément l’être-au-monde, d’une façon universelle qui réponde à la perte de monde à l’échelle globale. Pour autant, ce qui rend cette nouvelle pensée (soit le renouveau de la pensée philosophique) possible, c’est la pensée qui travaille la philosophie depuis le début, autrement dit l’intérêt porté à un monde différent d’un monde autre, un ici-bas, un monde séculier – un monde qui serait lui-même une valeur, non une valeur parmi d’autres mais une valeur absolue.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Philosophie de la post-vérité ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952796 Editeur : Editions Hermann

Bullshitting et fake news se propagent partout. Le succès rencontré par les partisans de la post-vérité est symptomatique de notre société post-moderne, marquée par la montée du relativisme. Ce renoncement au "dire vrai" sape notre confiance dans le progrès des connaissances et nuit aux critères nécessaires pour s'orienter dans l'existence en tant qu'homme et citoyen. Les réseaux sociaux semblent en être devenus le creuset privilégié. Cependant, les menaces que fait peser la post-vérité n'ont-elles pas des racines beaucoup plus profondes ? La post-vérité ne relève-t-elle pas d'une volonté humaine tenace d'occulter le vrai, toujours prête à resurgir aux dépens du rationalisme ? Une généalogie de la post-vérité permet ici de mettre au jour les tenants et les aboutissants d'une telle attitude. Cette entreprise requiert un travail de recontextualisation philosophique des rapports entre l'exigence de vérité et la puissance de son déni.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Quelques usages de la parole ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952861 Editeur : Editions Hermann

Bien que banal, le fait de parler n’en est pas moins d’une importance primordiale. Car nos paroles esquissent, par-delà les messages qu’elles délivrent, de véritables visions du monde autour desquelles les hommes s’opposent ou s’associent. Parler, c’est donc aussi toujours donner au monde et à l’homme une certaine figure. Dans les temps crépusculaires, la parole se confond aisément avec son double inversé, sa caricature : le discours, parole figée. Les mots deviennent des leurres ou des pièges, et les visions du monde des idéologies. Il est alors nécessaire de distinguer clairement à nouveau parole et discours. Dans ce but, l’auteur examine ici trois des principaux usages de la parole : parler, lire et enseigner.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Nietzsche ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88953593 Editeur : Ellipses

Inactuel, immoral, provocateur, énigmatique…

Nietzsche, par sa pensée et son style unique en philosophie, ne cesse de susciter de nouveaux débats et de réveiller des polémiques. Sans doute parce que cet auteur, plus que tout autre, a jeté sur notre culture un regard sans concession, critique mais aussi alerte et constructif.

C’est donc une œuvre à la fois ancienne et nouvelle qu’il est nécessaire de relire pour s’apercevoir que Nietzsche est toujours en avance sur notre temps.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Savoir, apprendre, éduquer - programme ENS 2020 ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88953738 Editeur : Ellipses

Nouveau thème au programme 2020 de cultures antiques.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ La différence personnelle : Essai sur l'identité dramatique de la personne humaine ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952085 Editeur : Editions Hermann

L’identité personnelle n’est pas l’identité de la chose, et pourtant l’ombre de la chose se retrouve encore dans bien des philosophies de la personne, quand elles veulent identifier une constance venant absolument de soi. Or, la constance proprement humaine ne saurait être un repli sur des caractères figés, et elle doit au contraire être pensée dynamiquement comme une réponse toujours ouverte et inquiète à ce qui nous touche au-delà de ce que nous pouvons recevoir. La philosophie médiévale de saint Augustin à saint Thomas d’Aquin a donné à penser et à vivre une identité brisée de la personne. La philosophie moderne (Kant) et la phénoménologie (Husserl, Heidegger, Levinas, Maldiney) permettent, elles, de redécouvrir cette identité impossible, voire anarchique, qui est notre avenir avant d’être notre présent et notre passé. Comprendre «?philosophiquement?» la personne en tant que «?créature?», comme un être qui est pour autre chose que lui-même, c’est alors pouvoir surmonter les multiples formes du nihilisme actuel qui enferment l’homme dans des identités mortes. Dès lors, élucider cette différence personnelle, qui n’est plus la particularité d’un genre, mais la dimension dramatique, active, de l’existence, permet de mettre en lumière le fait que la signification éthique de la personne est toujours première.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ André Leroi-Gourhan : L'évolution ou la liberté contrainte ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88951525 Editeur : Editions Hermann

André Leroi-Gourhan (1911-1986) est un préhistorien, ethnologue, technologue et esthéticien, dont l’œuvre multiple, qui culmine avec la publication du livre Le Geste et la Parole, constitue l’une des plus importantes contributions à l’anthropologie du XXe siècle. Michel Guérin interroge ici trois concepts clefs du paléontologiste d’un point de vue philosophique : l’évolution, la matière (dont Leroi-Gourhan affirme le primat par rapport à la forme) et l’esthétique, dont il cherche les formes embryonnaires chez certains animaux. Selon Leroi-Gourhan, l’évolution humaine opérerait par libérations successives d’un potentiel physiologique (qui sont autant d’extériorisations de pouvoirs), celles-ci se payant toutefois de nouvelles contraintes. Notre liberté serait-elle alors «?imaginaire?», si elle porte ainsi la «?marque du collier?»?? Dans une optique résolument non finaliste, comment appréhender l’avenir de notre espèce??

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Pascal. Misère et grandeurs de la raison ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88953730 Editeur : Ellipses

Parfois réduit à quelques formules des Pensées, Pascal est l’auteur de travaux dont la diversité et la richesse défient la synthèse. Sans proposer une lecture exhaustive, le parcours que voici s’efforce de trouver, dans l’œuvre de « cet effrayant génie » (Chateaubriand), un fil conducteur :

La conception pascalienne de la raison — sa nature, son rôle, ses pouvoirs, ses limites — permet peut-être de relier l’un à l’autre le mathématicien, le physicien, l’expérimentateur, l’apologète chrétien, et, qui sait ? le philosophe qui contemple la vanité des institutions et des affaires humaines, et met en cause de façon aiguë certaines prétentions humaines à la science.

C’est parce qu’elle comporte en tous ses aspects une contestation sans merci d’un certain optimiste rationaliste, que l’œuvre de Pascal constitue une explication menée sans complaisance avec la philosophie.

La collection Aimer les philosophes laisse le champ libre à des spécialistes pour livrer une lecture personnelle de l’auteur ou du courant philosophique qui est au cœur de leur vie spirituelle. Un cheminement de pensée enthousiaste en compagnie des classiques de notre tradition.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ La philosophie juive ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88953737 Editeur : Ellipses

Destinée au « grand public », aux élèves de classe terminale, aux étudiants de classes préparatoires ou de licence, la collection Apprendre à philosopher propose une introduction très didactique à la pensée des grands philosophes. Cet ouvrage analyse les grands concepts qui ont marqué la philosophie juive et par là questionne ses rapports avec le judaïsme autant qu'avec la philosophie non-juive. En abordant les concepts de 10 philosophes, cet ouvrage :

  • Offre une analyse rigoureuse et limpide pour comprendre les principaux concepts ;
  • S’appuie sur des extraits commentés pour compléter l'analyse.

Cet ouvrage permettra de comprendre le rôle central de la philosophie juive, "pensée des marges" sans être marginale.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ L'expérience de la liberté ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952543 Editeur : Editions Hermann

Quel est le sens d’une expérience de la liberté s’il est vrai qu’elle ne pourrait être empirique?? Pour mettre en lumière l’expérience phénoménologique de la liberté, ce livre s’interroge d’une part sur les rapports entre phénoménologie et métaphysique, et d’autre part sur les rapports entre phénoménologie et philosophie politique. Robert Legros, prenant appui sur des textes de Heidegger, Arendt, Levinas, Castoriadis, Lefort, Janicaud et Richir, montre ici qu’en se rapportant à une expérience humaine de la liberté, la phénoménologie peut introduire à une philosophie politique qui met en question le relativisme et le multiculturalisme.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Aux marges de la phénoménologie : Lectures de Marc Richir ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88951571 Editeur : Editions Hermann

L’œuvre de Marc Richir, riche et polyphonique, nous lègue un ensemble complexe d’analyses, de propositions et de concepts qui puisent tant dans la tradition philosophique qu'aux sciences exactes, à l’anthropologie, à l’esthétique et à la pensée politique, créant entre ces discours autant d’intersections inédites opérées en régime phénoménologique. En chacun de ces croisements, l’œuvre de Richir appelle à être examinée, déchiffrée et éclairée à partir de perspectives inédites que lui-même a rendu possibles. L’immensité du corpus richirien invite à travailler autant aux marges de la phénoménologie husserlienne qu’aux marges de sa phénoménologie, à travers ses dialogues, ses obsessions et ses ambitions, afin de mieux ressaisir en elles la vivacité et l’originalité des phénomènes.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Épicure ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88953609 Editeur : Ellipses

Que ce soit dans les maximes et les pas de danse tranquilles d’un ours bien léché ou entre les lignes des rayons « développement personnel » qui ont envahi nos librairies, la philosophie épicurienne a tellement imprégné la culture occidentale au cours des siècles qu’elle façonne encore aujourd’hui notre conception populaire du bonheur et du mode de vie qui doit nous permettre de l’atteindre. Épicure fait partie de ces penseurs, rares, dont l’influence se mesure précisément à l’invisibilité de son omniprésence.

Chercher le bonheur dans les choses simples, vivre chaque jour comme si c’était le dernier : sous la banalité confondante de ces mantras se cache une philosophie dont l’originalité fit pourtant scandale et dont la richesse comme la complexité sont irréductibles à ces seuls adages.

C’est parce que tout n’est qu’atomes et vide que nos désirs sont satisfaisables et nos angoisses vaines d’après Épicure, et parce qu’une vie de plaisir est accessible qu’il vaut la peine de définir tant l’attitude individuelle que la communauté politique qui lui correspondent le plus. Ce pourquoi on ne saurait appliquer les recettes épicuriennes du bonheur sans comprendre d’abord le système physique, scientifique, éthique et même politique sur lequel elles sont fondées – à moins que le bonheur ne soit contemporain de cette étude même.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ L'animal ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88953707 Editeur : Ellipses

L'animal, un thème d'actualité. L'homme cet animal comme un autre

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Derrida. Une philosophie de l'écriture ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88953590 Editeur : Ellipses

Cherchant sans cesse, à l’exemple des philosophes les plus classiques, la vérité par l’argumentation, Jacques Derrida n’a cependant jamais pu être enrôlé par quelque camp que ce soit, et a sans doute, à ce titre, suscité bien des incompréhensions, des déceptions, parfois des dépits (qu’ils soient amoureux ou non). Cette situation singulière est due en partie à l’essence musicale de son écriture et de sa philosophie. La « philosophie de l’écriture », que le présent ouvrage présente dans toute sa logique, son originalité et sa portée, a toujours différé autant que possible ce moment de la saisie intuitive où la pensée se cristallise en positions.
Bientôt quinze ans après sa mort, les jalousies et les malentendus allant s’apaisant, Derrida occupe peu à peu en France la place qu’il n’a jamais cessé d’occuper partout dans le monde : celle d’un philosophe original et brillant, qui a introduit dans l’histoire de la pensée un nouveau point de vue (l’écriture) qui permet de la redessiner et de la faire avancer. Il n’est désormais presque aucun domaine de la philosophie contemporaine (qu’il s’agisse du langage, du rapport à la littérature, de l’éthique, des théories du droit, de la responsabilité, de la démocratie, mais également de l’esthétique, de la psychanalyse, de l’anthropologie et des sciences humaines en général) qui ne se réclame de sa philosophie, ou ne lui soit redevable en quelque manière.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720
<![CDATA[ Retour dans la caverne : Philosophie, politique et religion chez le jeune Leo Strauss ]]> https://univ.scholarvox.com/catalog/book/88952905 Editeur : Editions Hermann

Cet ouvrage propose une interprétation historico-critique de l’ensemble des écrits de jeunesse de Leo Strauss, ce personnage hautement controversé de la philosophie politique du xxe siècle. À travers une lecture philosophique et politique des textes du jeune Strauss sur Spinoza, Hobbes et Maïmonide, ce livre reconstruit la trajectoire de cet intellectuel atypique, allant de Nietzsche à Platon, du sionisme au néoconservatisme. En replaçant l’émergence de sa pensée dans le contexte des débats judéo-allemands de la République de Weimar, Retour dans la caverne apporte non seulement une perspective neuve dans les études straussiennes, mais invite également le lecteur à une réflexion sur la «?question juive?», symbole des contradictions de la modernité politique.

]]>
2024-03-27T08:00:03.720