Les écrivains qui ont le plus écrit pendant la Première Guerre mondiale sur la guerre elle-même sont les romanciers populaires. Rares sont ceux, parmi les plus connus de leur temps comme parmi les plus modestes, qui n’ont pas mis leur talent au service de la patrie. Certains n’ont, durant plus de quatre ans, fourni à la presse ou aux collections de livres bon marché que des « romans de guerre », comme Arnould Galopin ou Gaston Leroux ; d’autres en ont aussi écrits tout en continuant à proposer diverses oeuvres, tel Jean de La Hire ou Maurice Leblanc. Mais le nombre de « romans de guerre populaires » est impressionnant et il est légitime d’en faire l’inventaire et l’analyse au lendemain du centenaire de la Grande Guerre.
Cet ouvrage est la version dédoublée du précédent, Les Tueurs de Boches (paru en 2016) : 367 romans (œuvres de près de 200 auteurs) présentés et analysés, à la suite d'une introduction revue et augmentée. Une étude détaillée sur le roman durant la Grande Guerre et une véritable bible dédiée au roman populaire.