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Depuis 1816 des examens pour l’obtention d’un diplôme, le brevet de capacité, sont devenus indispensables pour pouvoir exercer les fonctions d’instituteurs à l’école primaire. Trois ans plus tard, en 1819, ces conditions sont imposées aux futures institutrices laïques. Ces examens, remodifiés plusieurs fois au cours du XIXe siècle par les différents ministres de l’Instruction publique, ont permis d’installer dans les écoles des maîtres instruits et compétents. Les écoles normales d’instituteurs (obligatoires depuis 1833) et tout un réseau d’établissements se lancent alors dans la préparation aux épreuves auxquelles s’inscrit un public issu le plus souvent des milieux populaires. S’appuyant sur la situation de l’enseignement primaire dans le département de la Somme, cette étude montre que, bien avant l’arrivée de Jules Ferry à la tête du ministère de l’Instruction publique en 1879, les instituteurs et institutrices laïques, dorénavant brevetés, n’avaient plus rien à voir avec les maîtres d’école de l’Ancien Régime et annonçaient déjà les fameux « hussards noirs de la République ». Daniel Toussaint est agrégé et docteur en histoire con­temporaine. Il enseigne à  l’Université de Picardie-Jules Verne.

L'invention de l'instituteur

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au XIXe siècle dans la Somme

Depuis 1816 des examens pour l’obtention d’un diplôme, le brevet de capacité, sont devenus indispensables pour pouvoir exercer les fonctions d’instituteurs à l’école primaire. Trois ans plus tard, en 1819, ces conditions sont imposées aux

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Auteur(s): Toussaint, Daniel

Editeur: Encrage

Collection: Hier

Année de Publication: 2012

pages: 370

Langue: Français

ISBN: 978-2-36058-032-3

Depuis 1816 des examens pour l’obtention d’un diplôme, le brevet de capacité, sont devenus indispensables pour pouvoir exercer les fonctions d’instituteurs à l’école primaire. Trois ans plus tard, en 1819, ces conditions sont imposées aux

Depuis 1816 des examens pour l’obtention d’un diplôme, le brevet de capacité, sont devenus indispensables pour pouvoir exercer les fonctions d’instituteurs à l’école primaire. Trois ans plus tard, en 1819, ces conditions sont imposées aux futures institutrices laïques. Ces examens, remodifiés plusieurs fois au cours du XIXe siècle par les différents ministres de l’Instruction publique, ont permis d’installer dans les écoles des maîtres instruits et compétents. Les écoles normales d’instituteurs (obligatoires depuis 1833) et tout un réseau d’établissements se lancent alors dans la préparation aux épreuves auxquelles s’inscrit un public issu le plus souvent des milieux populaires. S’appuyant sur la situation de l’enseignement primaire dans le département de la Somme, cette étude montre que, bien avant l’arrivée de Jules Ferry à la tête du ministère de l’Instruction publique en 1879, les instituteurs et institutrices laïques, dorénavant brevetés, n’avaient plus rien à voir avec les maîtres d’école de l’Ancien Régime et annonçaient déjà les fameux « hussards noirs de la République ». Daniel Toussaint est agrégé et docteur en histoire con­temporaine. Il enseigne à  l’Université de Picardie-Jules Verne.

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