
Le juste et le bien sont-ils des concepts étanches l’un à l’autre ? Pouvons-nous établir ce que nous nous devons les uns aux autres dans une association civile (le juste) sans recourir à une conception de ce qu’est une vie bonne (le bien) ? C’est ce que prétendent, depuis John Rawls, les philosophes qui défendent la neutralité éthique de la théorie politique libérale. Ronald Dworkin affirme au contraire que le juste et le bien sont inséparablement liés l’un à l’autre.
Dans ce livre, issu de son œuvre Sovereign Virtue et traduit ici pour la première fois dans son intégralité, il propose une définition de la vie bonne : répondre adéquatement au défi posé à chacun par les circonstances dans lesquelles il se trouve. Or il montre qu’il est impossible d’apporter une telle réponse sans disposer d’une juste part des ressources sociales. Pour pouvoir bien vivre, il faut vivre dans une société juste.
Auteur(s): Dworkin, Ronald • Spitz, Jean-Fabien •
Editeur: Editions Hermann
Collection: L'avocat du diable
Année de Publication: 2025
pages: 161
ISBN: 979-10-370-4538-6
eISBN: 979-10-370-4602-4
Cet ouvrage est présent dans ce(s) bouquet(s): Analyse des Données - Commerce International - Economie de l'Afrique - Economie de l'Energie - Economie des Inégalités