Le principal problème des thérapeutes, quelle que soit leur orientation, c’est d’arriver à mener leurs thérapies, et de naviguer habilement pour contrer les résistances des patients qui veulent du changement mais y résistent. À cause de cela, le plus gros risque pour le thérapeute, c’est de se perdre dans son plan thérapeutique, de se laisser embarquer dans les mécanismes de défense du patient, et finalement de s’épuiser pour un résultat décevant.La thérapie cognitive processuelle, ou Trial-Based Cognitive Therapy, a été développée il y a une dizaine d’années par Irismar Reis de Oliveira, professeur de psychiatrie au département des neurosciences et de la santé mentale à l’Université fédérale de Bahia (Brésil). Cette approche validée scientifiquement se propose d’utiliser les outils propres à la TCC en les organisant dans un ensemble logique, étape par étape, pour réaliser une prise en charge globale et transdiagnostique. C’est une manière ordonnée, logique, structurée et en même temps très souple d’accompagner son patient jusqu’à l’atteinte de ses objectifs. Elle permet de savoir à tout moment à quel niveau de progrès se situe le patient, et ce qu'il reste à faire pour avancer vers le résultat attendu.Avec la TCP, le thérapeute n’est plus jamais perdu dans son plan thérapeutique, il sait s’ajuster en fonction des aléas de la vie du patient.