Close Dans ce roman largement autobiographique, la narratrice, une fillette de dix ans, nous raconte la passion qui unit Mme Orpha, la femme du receveur, au jardinier Louis. L’histoire des deux amants se construit par fragments, a` travers les conversations des parents de l’enfant, les suppositions des villageois aux aguets, les racontars du voisinage, les apparitions de Louis et Orpha... Aux amours tumultueuses se me^le l’e´vocation de l’enfance heureuse d’une petite fille au cœur d’un jardin-roi, au milieu des parfums de l’e´tang, des saveurs et des sensations. Marie Gevers a passe´ toute son enfance dans le domaine familial de Missembourg, ou` elle rec¸ut cette e´ducation mi-francophone mi-flamande dont on retrouve les traces dans son univers romanesque. Entre´e en litte´rature avec la poe´sie, qui la fera remarquer de Verhaeren et d’Elskamp, elle s’adonne au re´cit a` partir de La Comtesse des digues (1931). Comme ses deux chefs-d’œuvre Madame Orpha (1933) et Vie et mort d’un e´tang (1950) le donnent a` voir, ses the`mes majeurs sont le souvenir et la communion de l’homme avec la nature. En 1938, Marie Gevers fut la premie`re femme e´lue a` l’Acade´mie royale de langue et de litte´rature franc¸aises de Belgique. Marie Gevers est l’autrice d’une œuvre considérable. Elle de´marre sa carrie`re en poe´sie, avec le soutien d’E´mile Verhaeren et de Max Elskamp, avant de se lancer dans le roman et les contes pour enfants. Amoureuse du paysage de son enfance, elle n’aura de cesse de sublimer la nature. On lui doit notamment La Comtesse des digues (1931), Madame Orpha ou la se´re´nade de Mai (1933), Guldentop (1935), Paix sur les champs (1941) et Vie et mort d’un e´tang (1950).

Madame Orpha

QRcode

Ou la sérénade de mai

Dans ce roman largement autobiographique, la narratrice, une fillette de dix ans, nous raconte la passion qui unit Mme Orpha, la femme du receveur, au jardinier Louis. L’histoire des deux amants se construit par fragments, a` travers les conversations des parents de l’enfant, les suppositions des vi

Voir toute la description...

Auteur(s): Gevers, MarieJago-Antoine, Véronique

Editeur: Espace Nord

Collection: Espace Nord

Année de Publication: 2024

pages: 273

Langue: Français

ISBN: 978-2-87568-597-1

eISBN: 978-2-87568-677-0

Dans ce roman largement autobiographique, la narratrice, une fillette de dix ans, nous raconte la passion qui unit Mme Orpha, la femme du receveur, au jardinier Louis. L’histoire des deux amants se construit par fragments, a` travers les conversations des parents de l’enfant, les suppositions des vi
Dans ce roman largement autobiographique, la narratrice, une fillette de dix ans, nous raconte la passion qui unit Mme Orpha, la femme du receveur, au jardinier Louis. L’histoire des deux amants se construit par fragments, a` travers les conversations des parents de l’enfant, les suppositions des villageois aux aguets, les racontars du voisinage, les apparitions de Louis et Orpha... Aux amours tumultueuses se me^le l’e´vocation de l’enfance heureuse d’une petite fille au cœur d’un jardin-roi, au milieu des parfums de l’e´tang, des saveurs et des sensations. Marie Gevers a passe´ toute son enfance dans le domaine familial de Missembourg, ou` elle rec¸ut cette e´ducation mi-francophone mi-flamande dont on retrouve les traces dans son univers romanesque. Entre´e en litte´rature avec la poe´sie, qui la fera remarquer de Verhaeren et d’Elskamp, elle s’adonne au re´cit a` partir de La Comtesse des digues (1931). Comme ses deux chefs-d’œuvre Madame Orpha (1933) et Vie et mort d’un e´tang (1950) le donnent a` voir, ses the`mes majeurs sont le souvenir et la communion de l’homme avec la nature. En 1938, Marie Gevers fut la premie`re femme e´lue a` l’Acade´mie royale de langue et de litte´rature franc¸aises de Belgique. Marie Gevers est l’autrice d’une œuvre considérable. Elle de´marre sa carrie`re en poe´sie, avec le soutien d’E´mile Verhaeren et de Max Elskamp, avant de se lancer dans le roman et les contes pour enfants. Amoureuse du paysage de son enfance, elle n’aura de cesse de sublimer la nature. On lui doit notamment La Comtesse des digues (1931), Madame Orpha ou la se´re´nade de Mai (1933), Guldentop (1935), Paix sur les champs (1941) et Vie et mort d’un e´tang (1950).

Voir toute la description...