Close Hardi : « qui ose sans se laisser intimider ». Mais aussi : autre surnom de Charles le Téméraire, qui décide en 1475 d’envahir le Pays de Vaud. De la geste des guerres de Bourgogne, Paul Budry extrait des épisodes restitués dans une perspective et sur un ton qui bouleversent les codes du récit historique. Dans le même esprit, il revisite des Scènes de la révolution française : « Ces journées – ce n’est pas trop tôt qu’on aurait le droit de se laver les coudes dans le sang des bonnes familles – furent pour le chœur populaire un régal de frissons, de chaleurs, de théâtre, pour tout dire un festin de sensibilité ». La prise de Jéricho, elle, s’attaque à un moment clé de l’Ancien Testament pour le récrire sur le mode parodique. Les autres textes du recueil – Le crucifix, Ci-gît Duchoux, Le pasteur de Praz-Riond et La vengeance de Madame Paccaud – viennent illustrer par d’autres exemples le talent virtuose et l’humour d’un écrivain au style inimitable. La présente édition reprend l’accompagnement critique conçu par Yves Gerhard pour la publication de ces textes, en 2009, aux Éditions L’Âge d’Homme, sur la base du tome I des Œuvres. Histoires – Artistes – Paysages de Paul Budry (Cahiers de la Renaissance vaudoise, Lausanne, 2000). Elle est également accompagnée d’une préface de Jacques Chessex, ainsi que d’illustrations de Charles Clément. Paul Budry (1883-1949) quitte le canton de Vaud et des études de théologie pour la Russie, puis Paris où il devient précepteur et assiste son frère, éditeur. Critique d’art, il organise en 1913 la première exposition cubiste à Lausanne ; animateur de revues (dont les Cahiers vaudois, qu’il fonde avec Edmond Gilliard en 1914), il a aussi été un chroniqueur apprécié, et a signé des récits dont la truculence et la liberté de ton ont fait date. Nommé en 1934 au poste de directeur de l’antenne lausannoise de l’Office national suisse du tourisme, il anime la revue La Suisse-die Schweiz. Il a insufflé au paysage intellectuel de Suisse romande un dynamisme et un esprit d’ouverture bénéfiques pour nombre d’artistes dont il était contemporain. Paul Budry (1883-1949) quitte le canton de Vaud et des études de théologie pour la Russie, puis Paris où il devient précepteur et assiste son frère, éditeur. Critique d’art, chroniqueur, animateur de revue, directeur de l’antenne lausannoise de l’Office national suisse du tourisme, il a insufflé au paysage intellectuel de Suisse romande un dynamisme et un esprit d’ouverture bénéfiques pour nombre d’artistes dont il était contemporain.

Le Hardi chez les Vaudois et autres histoires

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Hardi : « qui ose sans se laisser intimider ». Mais aussi : autre surnom de Charles le Téméraire, qui décide en 1475 d’envahir le Pays de Vaud. De la geste des guerres de Bourgogne, Paul Budry extrait des épisodes restitués dans une perspective et sur un ton qui bouleversent les codes du récit histo

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Auteur(s): Chessex, JacquesGerhard, YvesBudry, Paul

Editeur: Florides helvètes

Collection: Poche Suisse

Année de Publication: 2024

pages: 140

Langue: Français

ISBN: 978-2-940749-46-1

eISBN: 978-2-940749-47-8

Hardi : « qui ose sans se laisser intimider ». Mais aussi : autre surnom de Charles le Téméraire, qui décide en 1475 d’envahir le Pays de Vaud. De la geste des guerres de Bourgogne, Paul Budry extrait des épisodes restitués dans une perspective et sur un ton qui bouleversent les codes du récit histo
Hardi : « qui ose sans se laisser intimider ». Mais aussi : autre surnom de Charles le Téméraire, qui décide en 1475 d’envahir le Pays de Vaud. De la geste des guerres de Bourgogne, Paul Budry extrait des épisodes restitués dans une perspective et sur un ton qui bouleversent les codes du récit historique. Dans le même esprit, il revisite des Scènes de la révolution française : « Ces journées – ce n’est pas trop tôt qu’on aurait le droit de se laver les coudes dans le sang des bonnes familles – furent pour le chœur populaire un régal de frissons, de chaleurs, de théâtre, pour tout dire un festin de sensibilité ». La prise de Jéricho, elle, s’attaque à un moment clé de l’Ancien Testament pour le récrire sur le mode parodique. Les autres textes du recueil – Le crucifix, Ci-gît Duchoux, Le pasteur de Praz-Riond et La vengeance de Madame Paccaud – viennent illustrer par d’autres exemples le talent virtuose et l’humour d’un écrivain au style inimitable. La présente édition reprend l’accompagnement critique conçu par Yves Gerhard pour la publication de ces textes, en 2009, aux Éditions L’Âge d’Homme, sur la base du tome I des Œuvres. Histoires – Artistes – Paysages de Paul Budry (Cahiers de la Renaissance vaudoise, Lausanne, 2000). Elle est également accompagnée d’une préface de Jacques Chessex, ainsi que d’illustrations de Charles Clément. Paul Budry (1883-1949) quitte le canton de Vaud et des études de théologie pour la Russie, puis Paris où il devient précepteur et assiste son frère, éditeur. Critique d’art, il organise en 1913 la première exposition cubiste à Lausanne ; animateur de revues (dont les Cahiers vaudois, qu’il fonde avec Edmond Gilliard en 1914), il a aussi été un chroniqueur apprécié, et a signé des récits dont la truculence et la liberté de ton ont fait date. Nommé en 1934 au poste de directeur de l’antenne lausannoise de l’Office national suisse du tourisme, il anime la revue La Suisse-die Schweiz. Il a insufflé au paysage intellectuel de Suisse romande un dynamisme et un esprit d’ouverture bénéfiques pour nombre d’artistes dont il était contemporain. Paul Budry (1883-1949) quitte le canton de Vaud et des études de théologie pour la Russie, puis Paris où il devient précepteur et assiste son frère, éditeur. Critique d’art, chroniqueur, animateur de revue, directeur de l’antenne lausannoise de l’Office national suisse du tourisme, il a insufflé au paysage intellectuel de Suisse romande un dynamisme et un esprit d’ouverture bénéfiques pour nombre d’artistes dont il était contemporain.

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