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«?J’ai eu la chance d’aller à Paris, grâce à une bourse du Conseil des Arts du Canada. Parmi les archives de la bibliothèque de la Comédie-Française, j’ai touché des lettres écrites de la main de Sarah Bernhardt. Au Théâtre de la Ville, j’ai vu la scène d’où elle s’est fait applaudir soir après soir. Sur la rue Cambon, à la maison Chanel, je me suis assise dans l’escalier où ont défilé des centaines de mannequins sous l’œil critique de Coco Chanel. Quelle expérience?! Cela m’a permis de baigner dans l’univers de ces femmes extraordinaires. J’ai aussi réalisé qu’être artiste, ce n’est pas seulement être talentueux en dessin ou en musique. Sarah, Agatha, Mary et Gabrielle n’étaient pas nécessairement douées quand elles ont commencé leur métier d’actrice, d’écrivaine, de chanteuse ou de designer de mode. De plus, vers les années 1900, les femmes artistes étaient mal perçues. On disait qu’elles étaient frivoles. À leur façon, ces artistes ont exprimé ce qui les préoccupait et elles ont inventé des rythmes, des vêtements et des récits qui n’existaient pas encore. Si on les admire aujourd’hui, c’est parce qu’elles étaient passionnées et persévérantes et qu’elles n’ont pas eu peur du jugement des autres.?»

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Quatre filles en art

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Auteur(s): Bergeron, EmmanuelleMerola, Caroline

Editeur: Soulières Editeur

Collection: Ma petite vache a mal aux pattes

Année de Publication: 2018

pages: 106

Langue: Français

ISBN: 978-2-89607-429-7

eISBN: 978-2-89607-429-7

«?J’ai eu la chance d’aller à Paris, grâce à une bourse du Conseil des Arts du Canada. Parmi les archives de la bibliothèque de la Comédie-Française, j’ai touché des lettres écrites de la main de Sarah Bernhardt. Au Th

«?J’ai eu la chance d’aller à Paris, grâce à une bourse du Conseil des Arts du Canada. Parmi les archives de la bibliothèque de la Comédie-Française, j’ai touché des lettres écrites de la main de Sarah Bernhardt. Au Théâtre de la Ville, j’ai vu la scène d’où elle s’est fait applaudir soir après soir. Sur la rue Cambon, à la maison Chanel, je me suis assise dans l’escalier où ont défilé des centaines de mannequins sous l’œil critique de Coco Chanel. Quelle expérience?! Cela m’a permis de baigner dans l’univers de ces femmes extraordinaires. J’ai aussi réalisé qu’être artiste, ce n’est pas seulement être talentueux en dessin ou en musique. Sarah, Agatha, Mary et Gabrielle n’étaient pas nécessairement douées quand elles ont commencé leur métier d’actrice, d’écrivaine, de chanteuse ou de designer de mode. De plus, vers les années 1900, les femmes artistes étaient mal perçues. On disait qu’elles étaient frivoles. À leur façon, ces artistes ont exprimé ce qui les préoccupait et elles ont inventé des rythmes, des vêtements et des récits qui n’existaient pas encore. Si on les admire aujourd’hui, c’est parce qu’elles étaient passionnées et persévérantes et qu’elles n’ont pas eu peur du jugement des autres.?»

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